Le Maroc va piloter un projet de sécurité nucléaire en Afrique
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La fondation Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR) a désormais rejoint l’Organisation européenne de rechercher nucléaire (CERN) en tant qu’institut technique associé. Elle contribuera au projet HGTD dont l’objectif est d’améliorer les performances du détecteur Atlas.
Après plusieurs mois d’échanges avec son centre Digitalization & Microelectronics Smart Devices, la collaboration internationale ATLAS a coopté en son sein la fondation MAScIR, à l’issue d’un vote à l’unanimité des 180 instituts membres, issus de 38 pays différents, indique MAScIR dans un communiqué. La fondation rejoint ainsi l’Organisation Européenne de Recherche Nucléaire (CERN) en tant qu’Institut technique associé. Elle aura pour mission de contribuer au projet HGTD (High Granularity Timing Detector) visant à améliorer les performances du détecteur Atlas.
Ce détecteur ainsi que d’autres détecteurs placés à différents endroits de l’accélérateur de particules (LHC : Large Hadron Collider) long de 27 kilomètres, sont situés dans la région frontalière entre la France et la Suisse, précise la même source, soulignant que le LHC représente l’instrument scientifique le plus grand et le plus complexe au monde ayant permis notamment de confirmer l’existence du boson de Higgs en 2012. "Il permet d’explorer la nature fondamentale de notre Univers et la recherche de la matière noire", ajoute MAScIR.
De façon spécifique, la Fondation mettra à la disposition du CERN son expertise dans le domaine de la microélectronique et participera à la conception de cartes de lecture microélectronique répondant à des contraintes très sévères en dimension et en résistance aux radiations. De même, MAScIR travaillera sur l’optimisation et le design d’un prototype du HGTD en vue de participer à l’assemblage et au montage d’une partie de ce détecteur, poursuit le communiqué.
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