Recherche nucléaire : le Maroc fait un grand pas
La fondation Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR) a désormais rejoint l’Organisation européenne de rechercher nucléaire (CERN) en tant...
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a choisi le Maroc, l’Éthiopie, le Kenya et le Sénégal pour contribuer à la mise en œuvre d’un projet onusien de renforcement du contrôle dans le domaine de la sécurité nucléaire et radiologique en Afrique.
Selon un communiqué de l’agence, ces quatre pays sont sollicités pour jouer un rôle important dans la mise en œuvre de la deuxième phase du projet de renforcement des structures de contrôle dans 37 pays africains. Ce sera à travers "la facilitation de l’échange des connaissances et des meilleures pratiques dans la région".
Cette deuxième phase du projet s’étend sur trois ans et s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour développer et élargir l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il s’agit d’assurer la protection de l’environnement et des vies humaines contre les rayons radioactifs et d’éviter que cette technologie tombe entre des mains de personnes non autorisées.
À cet effet, le directeur général adjoint de l’AIEA, Carlos Lentijo, a souligné que "la présence d’un organisme de contrôle fort et indépendant qui fonctionne efficacement et dispose de l’autorité juridique, des ressources et des mécanismes nécessaires, constitue la première garantie d’une utilisation sûre et pacifique des matières radioactives".
La deuxième phase du projet est destinée à 24 pays africains en plus de 13 États ayant bénéficié de la première phase en 2017, relève Lentijo, avant d’ajouter que des projets similaires sont en développement en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
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