Un repas de rupture du jeûne "Iftar" organisé par la mairie de Paris, fait polémique dans la capitale française. Cette fois-ci, c’est le préfet de Paris qui s’oppose à cette initiative qui ne correspondrait pas selon lui aux principes de la ’’laïcité’’ et de ’’neutralité des services publics’’.
Le préfet qui a envoyé un courrier au maire Bertrand Delanoë, explique dans sa missive qu’il n’existe "aucun intérêt public local à organiser cette cérémonie, celle ci pouvant être organisée dans le cadre des mosquées", par respect pour le principe d’égalité entre les cultures.
La mairie de Paris a rappelé pour sa part que cet Iftar n’est en fait qu’une soirée culturelle, ne correspondant à aucune fête musulmane, où sont accomplies des pratiques à caractère rituel, précisant que la mairie de Paris participe "à des manifestations traditionnelles de différentes confessions ou communautés représentées à Paris".
Par soucis de transparence, Bertrand Delanoë n’a pas manqué aussi de préciser que cet Iftar coûterait à la mairie près de 100.000 euros, dont 29.000 euros, consacrés au repas de rupture du jeûne et près de 70.000 euros pour la partie culturelle.