
Le Polisario se plaint de l’utilisation par le Maroc de drones chinois contre ses milices dans le Sahara.
Dassault Aviation serait sur le point de conclure un contrat avec le Maroc portant sur la vente de 18 appareils de combat de type Rafale. L’information a été rapportée par la presse française dans ses éditions du lundi 11 juin (Les Echos et Le Figaro notamment) sans que la maison Dassault n’y apporte le moindre commentaire, comme il était d’ailleurs prévisible.
Le montant de cette transaction serait de l’ordre de 2 milliards d’euros soit près de 22 milliards de dirhams. Selon les informations rapportées par les journaux français, deux variantes pour le financement auraient été suggérées par la partie marocaine, mais seule celle qui repose sur une solution de crédit dans des conditions de marché (et avec garantie Coface) aurait été retenue. BNP Paribas, Société Générale et Calyon auraient été approchées pour étudier la faisabilité de l’opération. Les rumeurs faisant état d’un financement par l’Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis sont donc écartées. Du moins dans la version officielle avancée. Certaines informations, elles aussi non confirmées, rapportent que des pilotes marocains seraient déjà en formation chez l’avionneur français pour se préparer à la livraison des appareils de combat.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle rumeur circule. Depuis plusieurs mois déjà, l’information selon laquelle le Maroc allait commander des Rafale à Dassault alimentait les bruits de couloir. L’option de financement retenue était celle de l’intervention d’un pays du Golfe. Si les informations rapportées par la presse française se confirmaient, cela signifierait que le montage financier est tout autre. Mais il faut aussi rappeler que les contrats de ce type ont, de tous temps et partout dans le monde, été entourés d’une très grande discrétion.
Dassault Aviation reste un des plus grands constructeurs mondiaux d’avions de guerre. C’est lui qui fabrique le célèbre Falcon ou encore le Mirage 2000. En 2005, le constructeur, qui emploie plus de 12. 000 personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,43 milliards d’euros.
L’Economiste - Amale Daoud
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