Quelque 431 000 migrants, dont 31 000 Marocains, ont été expulsés du territoire de l’Union européenne (UE) en 2022, selon un récent rapport d’Eurostat intitulé « Migration et asile en Europe 2023 ».
Une journée d’étude consacrée à l’identification et l’examen des problèmes rencontrés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) s’est ouverte, jeudi à Rabat, en présence des représentants des différents départements ministériels.
Organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, sous forme de cellules de contact direct entre les représentants des MRE et les délégués des différents départements ministériels, cette journée a constitué une occasion pour les MRE d’exposer leurs problèmes et de suggérer des propositions. Dans une déclaration à la MAP, la ministre déléguée chargée de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, Mme Nouzha Chekrouni a indiqué que ce genre de rencontres, organisées annuellement par son département, ambitionnent "d’identifier les problèmes des MRE et d’accélérer le processus de règlement des questions litigieuses".
Mme Chekrouni a également souligné la nécessité d’une définition du concept de partenariat dans l’objectif notamment "d’institutionnaliser les liens entre les MRE et les différents départements ministériels et de définir les responsabilités et les devoirs des uns et des autres". Interrogée par la MAP, une représentante de la communauté marocaine en Espagne, Mme Saida Ansari, chercheur dans le domaine l’immigration, a mis l’accent sur les efforts déployés par les responsables espagnols pour régler les problèmes spécifiques à cette communauté, tout en soulignant l’importance de la communication dans ce processus. "L’immigration en Espagne est nouvelle", a-t-elle indiqué, affirmant que les Marocains résidant en Espagne doivent oeuvrer de concert avec les départements concernés au Maroc pour sensibiliser les responsables espagnols aux problèmes de cette communauté.
De son côté, un représentant de la communauté marocaine établie en Italie a soutenu que le règlement des problèmes des MRE nécessite la signature de conventions bilatérales en vue de trouver des solutions aux questions ayant trait, entre autres, à la sécurité sociale, aux allocations familiales, à la mutuelle, à la retraite et aux assurances.
Le programme de cette journée comprend une rencontre sur le thème "La femme immigrée et le développement", organisée dans le cadre du programme "Biladi", et un séminaire sur "L’action gouvernementale et associative dans le domaine de l’immigration : quel partenariat ?".
MAP
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