Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
Les Québécois s’intéressent plus que jamais aux questions d’immigration et veulent un Québec ouvert, mais tiennent à ce que tout soit en place pour bien accueillir et, surtout, bien intégrer les immigrants.
La consultation entourant la planification de l’immigration qui vient de se terminer a suscité un nombre inédit de 65 mémoires et 100 participations en ligne. Sur cinq scénarios proposés, pas moins de 90 pc des personnes et organismes ayant participé ont dit souhaiter une hausse des niveaux d’immigration pour la période 2008-2010.
Les employeurs et, notamment, les PME, ont exprimé leur volonté de pouvoir recourir de plus en plus rapidement à la main-d’oeuvre immigrante qualifiée. Cette préoccupation est également présente dans les régions, qui ont unanimement émis le souhait d’accueillir davantage d’immigrants, tout en bénéficiant des outils pour assurer leur accueil et leur intégration.
La préoccupation face à l’immigration est tout à fait justifiée. Ainsi, de 1991 à 2001, 60 pc de la croissance de la main-d’oeuvre a été comblée par l’immigration et les projections indiquent que les immigrants combleront 100 pc de la croissance en 2011. En d’autres termes, le nombre de jeunes Québécois d’origine dans quatre ans sera à peine suffisant pour combler les besoins de remplacement de main-d’oeuvre et tous les nouveaux emplois créés devront être comblés par des travailleurs immigrants.
D’ici 2010 le Québec aura 680.000 postes à combler soit sous forme de remplacement ou de création de nouveaux emplois, dont la moitié à l’extérieur de la grande région de Montréal. Les programmes d’immigrants investisseurs et d’immigrants entrepreneurs ont généré des investissements de 259 millions de dollars dans les entreprises entre 2000 et 2006 et contribué à la création de 4.500 postes.
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