Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Quelque 20.000 Marocaines, dont une majorité de jeunes filles mineures travaillent dans le marché de la prostitution dans des pays arabes, d’après un rapport de la Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les droits de l’homme (LMCDDH).
Le rapport transmis à Bladi.net par Driss Sedraoui, président de la LMCDDH, brosse un tableau plutôt sinistre de la traite d’êtres humains au Maroc. Le pays est devenu une plaque tournante des réseaux de prostitution, précise le document, selon lequel 70% des Marocaines ayant immigré dans les pays du Golfe se livreraient à la prostitution.
La majorité des Marocaines qui veulent immigrer vers les pays du golfe, sont obligées de vendre leur corps pour payer les réseaux de trafic d’êtres humains, indique le rapport choc de la LMCDDH.
Les Marocaines sont prisées dans les pays du golfe depuis le début des années ’1970, quand les Moyens-orientaux, notamment les Saoudiens s’étaient rabattus sur le Maroc, après l’éclatement de la guerre civile au Liban.
A l’époque, l’on parlait de "sa3oud" (Saoudien) et de leurs "pétrodollars". Des parents s’étaient transformés en maquereaux, les réseaux d’intermédiaires du sexe se sont enrichis à vue d’œil, en proposant à leur clientèle arabe des femmes âgées pour la plupart de moins de 20 ans.
La Marocaine était devenue une marque déposée dans le Golfe. Sa réputation était faite dans ces pays, où les femmes marocaines sont presque toutes considérées comme des "prostituées potentielles".
Au milieu des années 2000 par exemple, 50% des touristes ayant visité le Maroc, arrivaient du Moyen-Orient. Les touristes venus au Royaume pour "affaire", débarquent au Maroc principalement à la recherche de femmes.
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