Alors que certains Marocains appellent à l’annulation de la célébration de l’Aïd al-Adha sur les réseaux sociaux, d’autres tiennent au respect de cette tradition religieuse.
Le professeur de physique-chimie de confession musulmane accusé d’avoir "créé un climat d’inquiétude au sein de l’équipe d’encadrement du collège" situé à Chablis dans l’Yonne ne sera plus évincé. Ainsi en a décidé le Tribunal administratif de Dijon qui a jugé "insuffisants", les éléments rapportés par le principal du collège.
A l’origine de la décision de l’éviction du professeur de physique-chimie par le rectorat de Dijon le 31 octobre, un "sentiment de malaise" dénoncé par le principal du collège, rapporte l’AFP. A en croire ce dernier, ce sentiment est né du refus de ce membre du corps professoral de serrer la main aux femmes. De même, la demande d’une clé pour arriver tôt au collège ou des informations sur le système d’alarme a inquiété son chef hiérarchique.
Mardi dernier, le Tribunal administratif de Dijon a annulé cette sanction, a fait savoir Me Sana Ben Hadj, l’avocate de ce professeur de 26 ans. Celle-ci estime que son client avait été visé à cause de "son nom et de son faciès".
Alors qu’il effectuait un remplacement dans un établissement en novembre 2018, ce professeur contractuel de physique-chimie avait reçu un courrier du rectorat lui notifiant le non renouvellement de son contrat ainsi qu’une impossibilité de recrutement au sein de l’académie.
Mais, fort heureusement, la justice a tranché en faveur de ce Français d’origine maghrébine : "les éléments rapportés par le principal du collège apparaissent insuffisants, dans les circonstances particulières en l’espèce et en l’absence de tout autre indice". De son côté, le rectorat de Dijon s’est refusé à tout commentaire sur cette affaire.
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