Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.
Une nouvelle fois, le procès d’une vingtaine de militants du mouvement du Hirak, vient d’être reporté par la justice marocaine. Il faudra donc attendre le 24 octobre prochain pour ce procès très médiatisé.
"Ce procès prend beaucoup de temps et va créer une situation de tension, de malaise (...). Nous n’avons pas besoin de ça", a déclare à l’AFP l’un des avocats des prévenus, demandant une intervention royale pour "résoudre cette crise".
La vingtaine de militants ont tous été arrêtés en mai et juin derniers à Al Hoceima puis transférés à la prison d’Oukacha et depuis certains d’entre eux ont entamé une grève de la faim. Hier, à l’audience, un des prévenus s’est évanoui dans la salle d’audience avant d’être évacué par ambulance vers l’hôpital de Casablanca.
La plupart de ces accusés risquent de lourdes peines s’ils sont reconnus coupables. Ils sont poursuivis pour "atteinte à la sécurité intérieure de l’État", "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage" ou "conspiration contre la sécurité intérieure".
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