Au Maroc, une autre forme d’hébergement prospère au détriment des hôtels. Il s’agit des locations d’appartements touristiques qui ont pignon sur rue.
Le Tribunal de Kénitra a condamné, lundi soir, de 1 à 3 ans de prison ferme les huit personnes impliquées dans l’affaire de l’effondrement d’un immeuble en construction de la même ville. Les huit personnes, dont trois comparaissaient en état de liberté provisoire, étaient poursuivies pour homicide involontaire, blessures involontaires et non-respect des règles d’urbanisme et de construction.
Les dénommés Fayçal Wadii Senhaji, promoteur immobilier, Said Hajib, chef d’un bureau d’études, et Abdelkader El-Maâiti, chef de chantier, ont été condamnés respectivement à trois, deux ans et une année et demie d’emprisonnement assortis d’une amende de mille DH chacun.
Pour leur part, les dénommés Rachid Lamghari Atilmsani (architecte), Abdelfettah Sabir (technicien au bureau d’études), Rachid Labiad (directeur technique dans une cimenterie) et Bouchaib Assfiti (technicien) et Al-Abed Belkhiri (chargé de l’armature pour béton armé), ont écopé chacun d’une année de prison et d’une amende de 1000 DH.
L’effondrement de l’immeuble, situé dans un complexe résidentiel et commercial en construction, est dû principalement à la hauteur excessive du rez-de-chaussée qui dépassait 6,15 mètres au lieu des 4,4 m prévus dans le plan de l’architecte agrée.
L’effondrement, le 16 janvier dernier, de ce bâtiment de deux niveaux, d’une superficie de près de 4 hectares, avait fait 18 morts et 25 blessés.
Ces articles devraient vous intéresser :