Avec un couteau à la main, l’homme, un fidèle de la mosquée, s’était fait ouvrir le lieu de culte par un fidèle, qui a par la suite pris la fuite et a alerté. L’homme a mis feu à un paillasson, et aspergé d’autres endroits du bâtiment avec de l’essence, aux environs de 10h, au moment où la mosquée était vide. Vers 11h la police débarque. L’homme, déjà endormi sur une chaise de la mosquée, a donc été interpellé, fait savoir francebleu.fr.
Auditionné par visioconférence depuis la prison à cause du reconfinement, le père de famille a affirmé : " C’est un coup de folie que je regrette énormément. ". indiquant que c’était pour "attirer l’attention des responsables", à cause d’un problème qu’il aurait avec un autre fidèle. Ainsi, il a préféré agir un vendredi, jour de grande affluence, ajoutant qu’il n’était pas " dans son état normal à cause des médicaments " qu’il prenait pour atténuer de fortes douleurs, suite à un accident ,et pour soigner une dépression. Mais en juillet il avait changé de traitement, souligne la même source.
Les experts ont de leur côté affirmé qu’il n’y a pas d’abolition du discernement qui aurait rendu l’homme irresponsable pénalement. La procureure avait donc requis 3 ans de prison, avec maintien en détention et un suivi socio-judiciaire. Trop lourd, a plaidé Me Gauthier Abram, l’avocat du prévenu. Le tribunal a finalement tranché pour 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, sans se prononcer sur le maintien en détention. Ainsi le prévenu a quitté la prison, le lundi soir, rapporte la même source.
Le Berjallien a également l’obligation de se soigner avec une interdiction de se rendre à la mosquée turque. Les responsables n’ont également pas voulu se constituer en parties civiles, conclut le site.