Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Le bras de fer continue entre les autorités et le mouvement Al Hirak. Une grève générale de trois jours est annoncée à partir d’aujourd’hui à Al Hoceima.
Dans des messages largement diffusés sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, le mouvement de contestation appelle à une large mobilisation de boycott du prêche et la prière du vendredi dans toute la ville pour protester, entre autres, contre l’arrestation de leur leader, Nasser Zefzafi.
Les autorités n’ont pas tardé à réagir face à cet appel. Dans un communiqué publié jeudi sur la Map, elles expliquent que toute personne menaçant les propriétaires de commerce de fermer sera immédiatement arrêtée par la police. Elles affirment « avoir constaté ce jeudi un groupe d’individus qui font des tournées dans les commerces, menaçant leurs propriétaires pour les inciter à fermer », rappelant que ces pratiques sont illégales » et feront l’objet « d’une enquête sous la supervision du parquet compétent ».
Interrogée par le site HuffPost, la responsable de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) affirme que 62 personnes ont été interpellées depuis vendredi dernier par les services de police portant le nombre d’arrestations à 72 depuis la mort du vendeur de poisson Mohcine Fikri.
Elle indique également que depuis le début du ramadan, des rassemblements pacifiques ont lieu tous les soirs après la prière des Taraouih, notamment au quartier populaire de Sidi El Abed.
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