
Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
La Banque japonaise pour la coopération internationale a accordé au Maroc deux prêts d’un montant global d’environ 1,62 milliard de dirhams, destinés à financer des projets de la Caisse pour le financement routier et de l’Office national de l’eau potable pour le désenclavement du monde rural.
Le premier prêt, d’un montant de 618,836 millions dh, permettra de financer la réalisation d’environ 630 km de routes dans le cadre le cadre du Programme national des routes rurales II. Ce linéaire, qui concernera neuf provinces est de nature à favoriser le désenclavement de quelque 150.000 habitants et l’amélioration de leurs conditions socio-économiques.
Le deuxième prêt, d’une valeur de 998,395 millions dh, est destiné, quant à lui, à financer les travaux d’alimentation en eau potable dans les provinces de Chefchaouen, Khénifra et Taounate. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’alimentation en eau potable des populations rurales III, profitera à une population de 240.000 habitants.
Dans le cadre de la coopération économique bilatérale, le Japon a participé depuis 1967 au financement de plusieurs projets dans le Royaume, dont 28 projets d’aide remboursable, 64 projets d’aide non remboursable, 301 projets d’aide au financement de micro projets locaux au profit des ONG et des communes, outre plusieurs autres projets dans le cadre de la coopération technique.
Le volume des engagements de la JBIC au titre des prêts d’aide publique au développement au Maroc se sont développés à un rythme soutenu au cours des dix dernières années pour atteindre 2,18 milliards de dollars.
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