C’est la deuxième interdiction en moins de deux mois dans le pays, indique le journal Al Ahdath Al Maghribia. Les parents de « Massin », né le 8 juillet dernier, se sont vu refuser ce prénom par les services de l’Etat civil de Maarif car il ne figurait pas sur la liste des prénoms autorisés par le ministère de l’Intérieur.
Face au refus des autorités, les parents se sont tournés vers la Fédération des associations amazighes qui a pris contact avec les autorités de l’arrondissement et s’est adressé officiellement au Chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani, les ministère de l’Intérieur, de la Justice et au président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
Par ailleurs, l’association déplore l’interdiction du prénom « simane » qu’une famille résidant à Azilal souhaitait donner à sa fille. En tout, les autorités locales, et dont le ministère de l’Intérieur, ont refusé une quarantaine de prénoms depuis l’adoption de la nouvelle constitution.