Dix-sept agents des services de sécurité marocains ont été poursuivis en 2007 pour violations des droits de l’Homme, dont la torture, a indiqué Abdelouahed Radi. Des enquêtes sont en cours concernant 14 autres agents.
A un député islamiste du PJD, Abdallah Baha, qui demandait la création d’une commission d’enquête sur la torture à Temara, où se trouve un centre de la Direction de la Sûreté nationale, le ministre a répondu : "Il ne faut pas grossir le phénomène. Tous les Etats et pas seulement le Maroc ont des progrès à faire en matière de droits de l’Homme".
En 2006, l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International avait demandé au gouvernement marocain d’autoriser des visites d’organisations indépendantes dans tous les centres de détention afin de prévenir et de mettre fin à la torture.
Les députés marocains ont adopté en octobre 2005 un projet de loi punissant la torture au Maroc. Les tortionnaires risquent une peine allant de 5 à 15 ans de prison ferme, selon une disposition de cette loi.