La communauté internationale célèbre ce 10 octobre, la journée mondiale de lutte contre la peine de mort. Depuis quelques années, le Maroc s’est engagé sur la voie de son abolition, même si des condamnations à la peine de mort ont été prononcées pour certains crimes.
Les associations de défense des droits de l’homme ne ratent aucune occasion de rappeler la nécessité de préserver la vie humaine. Ceux qui exigent la peine capitale pour les crimes aussi atroces que les viols et meurtres sur mineurs ne manquent pas d’arguments. Les écoles de pensée sur la peine de mort s’affrontent sans parvenir à faire pencher la balance d’un côté, rapporte Maroc Diplomatique.
Toujours est-il que pour la communauté internationale, le droit à la vie est l’un des principes sacrés reconnus par le système des droits de l’Homme. La journée mondiale de lutte contre la peine de mort est une sorte de pression que la communauté internationale exerce sur les États pour leur forcer la main.
Au Maroc, la question fait la une de la presse. Le viol et le meurtre de Adnane, un enfant de 11 ans à Tanger a fait resurgir le débat sur l’application ou non de cette disposition. Pendant que les internautes appellent à une condamnation à mort pour la cruauté de l’acte commis, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et sa présidente jouent la carte du respect de la vie humaine, même celle de l’individu qui serait reconnu coupable du meurtre du jeune Adnane. Pour Amina Bouayach, il est important de suspendre l’exécution de la peine de mort, une phase importante dans la marche vers son abolition.