Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) continue ses actions pour l’abolition de la peine de mort. C’est dans cette optique qu’il a suggéré au Maroc de voter en faveur de la résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort, lors de la prochaine session de la 3ᵉ commission de l’ONU.
Le CNDH estime que ce vote « constituera la mise en œuvre de l’article 20 de la Constitution qui stipule que la loi protège le droit à la vie en tant que droit premier de tout être humain ». Ce faisant, le débat sur l’abolition ou non de la peine de mort connaîtra une certaine avancée.
Le CNDH est de ceux qui n’ont cessé d’appeler à la préservation de la vie humaine. Dans son mémorandum publié en octobre 2019, il a appelé à la révision du Code pénal. « L’abolition de la peine de mort est plus qu’un prérequis à l’État de droit, elle est une nécessité dans toute société juste et libre où la dignité des citoyens est non seulement respectée mais protégée », a-t-il affirmé, ajoutant que cette peine « reste l’une des atteintes les plus graves au droit à la vie, ce droit originel, suprême et absolu sans lequel aucun droit, aucune liberté, aucune justice ne peut exister ».