Le 28 octobre 2019, la réouverture du passage ne s’est pas faite comme convenu. Les deux parties ne sont pas arrivées à un accord sur cette question. Des sources bien informées expliquent que le Maroc souffre énormément de cette contrebande qui affaiblit son économie à hauteur de plus de dix milliards de dirhams pas an.
Pendant ce temps, des hommes et des femmes "mulets" se plaignent de la fermeture de ce passage. Ils organisent des sit-in de protestation sur place et ailleurs. Ils sont près de 7.000 femmes et hommes à transiter quotidiennement par ce passage avec des produits de contrebande chargés sur le dos. Et les bousculades au cours desquelles de nombreuses femmes ’’mulets’’ ont perdu la vie ne sont pas de nature à militer pour la réouverture du passage, a précisé Le360.
Alors que le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima est en train d’élaborer des mesures alternatives pour les femmes ’’mulets’’, les commerçants de la zone protestent contre le manque à gagner consécutif à la fermeture du passage.
Aidés par la presse espagnole, ils exercent des pressions au niveau des autorités de la ville de Sebta et de Madrid, rapporte la même source.