"Le processus de normalisation est en cours entre le Maroc et l’Algérie", et serait de "nature à contribuer à la résolution" de la question du Sahara, a affirmé jeudi le ministre des affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri, à l’issue du huitième round des pourparlers informels sur le Sahara, qui a commencé mardi à Manhasset, dans la banlieue newyorkaise.
Le Maroc a appelé à cette occasion l’Algérie en tant que pays hôte des camps de Tindouf, à se conformer à la légalité internationale et de respecter les droits humanitaires des populations bloquées dans ces camps depuis plusieurs décennies.
Le huitième round des négociations informelles tenu à huit-clos entre le Maroc et le Polisario sur la question du Sahara, s’est déroulé en présence de l’Algérie et de la Mauritanie et s’est terminé sur le même ton que les précédentes rencontres .
Les deux parties continuent à camper sur leurs positions habituelles. Le Polisario veut toujours son indépendance et le Royaume reste ferme quant à sa proposition d’autonomie élargie au Sahara sous souveraineté marocaine.
Selon Christopher Ross, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara, les ressources naturelles et les thèmes de gouvernance, tels que l’éducation, l’environnement et la santé, figuraient aussi parmi les réflexions engagées par le Maroc et le Polisario.