Critiquée par certains de ses pairs pour sa participation régulière à la plupart des événements artistiques et festivals d’été, la chanteuse Saïda Charaf a déclaré qu’elle jouit de sa notoriété et du fruit de ses efforts.
La jolie ville de Tafraout se prépare à faire la fête. Du 9 au 15 août, elle accueillera la deuxième édition du « festival Tifawin ». Pendant une semaine, les populations de 44 douars verront leur ville se teinter de couleurs et briller de mille feux, dans une ambiance de joie et de bonne humeur.
Ce sera certainement l’occasion pour les personnes originaires de la région, mais résidant dans d’autres villes au Maroc ou à l’étranger, de rentrer au bercail et de renouer avec leurs racines.
Organisée par l’association Festival Tifawin, cette manifestation vise à promouvoir la région, que ce soit au niveau économique, humain ou touristique. Comme l’explique Alihsayni L’houcin, président du festival : « Nous nous appuyons sur la fête, le spectacle et le rayonnement culturel pour relancer le processus de développement de la région ».
Durant tout le festival, des soirées se dérouleront sur la scène principale près du siège de la commune d’Ammeln. Un hommage tout particulier sera rendu à deux grandes figures de la musique amazighe classique : Raïss Haj Belaïd et Raïss M’Barek Ayssar. L’ouverture du festival sera marquée par la présence du maestro Moha Oulhoucine Achibane et la troupe Ahidouss. Les visiteurs pourront aussi apprécier des œuvres musicales des compositeurs fondateurs de la chanson amazighe, comme Raïs Haj Hmad Amantag.
La musique moderne ne sera pas en reste. Une veillée sera animée par Amarg Fusion, Ammouri M’Barek, Nass El Ghiwane et Izenzarne Chamkh.
Un concert sera exclusivement féminin, afin de rendre hommage à la femme. En effet, au menu de la soirée de clôture du festival, figurent les chanteuses Tihihit Titrit, Taziri Firdaouss, Batoul Marouanie et Tounarouz Souad.
Les quatre jours du festival seront consacrés au folkore local, avec les « Ahouach ». Les troupes folkloriques locales se produiront dans les douars, ce qui permettra de se rapprocher des populations enclavées, qui ne peuvent pas se déplacer vers le centre.
Côté culture, plusieurs conférences sont prévues sur des sujets comme le génie économique des natifs de Tafraout, connus pour être travailleurs et doués en affaires. Autre thème à l’ordre du jour, les écoles coraniques et leur essor. Des tournois sportifs et des activités de sensibilisation à l’environnement contribueront à mettre de l’ambiance dans ce petit coin de paradis, en plein milieu des montagnes.
En guise de surprise, les organisateurs prévoient, pour le jour de clôture, l’exposition au centre-ville de Tafraout de « la plus grande babouche du monde ». Un beau spectacle en perspective !
Nadia Belkhayat - L’Economiste
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