Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Le tribunal de Meknès a condamné à mort deux frères accusés du meurtre d’un avocat et de son épouse en 2006. Trois autres accusés dans la même affaire ont été condamnés à des peines allant de 12 à 30 mois de prison.
Les prévenus étaient poursuivis pour "constitution de bande de malfaiteurs, homicide volontaire avec préméditation, mutilation de corps, vol qualifié, proxénétisme, adultère et complicité".
Me Ibrahim Hassitou et son épouse Maria Bennani avaient été assassinés dans leur domicile par Abdelkrim et Mhamed Bouaami. Les prévenus s’étaient introduits dans le domicile du couple qu’ils ont égorgé avant de mutiler leurs corps. Ils avaient ensuite volé quelques bijoux et transporté les corps des victimes jusqu’à Oued Cherrat, près de Témara.
Au Maroc, les tribunaux continuent à prononcer des condamnations à la peine capitale, mais cette peine n’a plus été exécutée au Maroc depuis 1994, date de l’exécution d’un commissaire de police pour le viol de nombreuses femmes. La population carcérale au Maroc compte depuis 1994 quelque 133 condamnés à mort dont cinq femmes.
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