Ce plan unilatéral ne répond pas aux droits fondamentaux et aspirations du peuple palestinien. Il s’inscrit aux antipodes des référentiels internationaux de paix et des résolutions pertinentes des Nations Unies de même que l’appel de Washington à respecter les références internationales pour une approche de paix juste, durable et globale, indique le Conseil de la Ligue arabe dans un communiqué rendu public à l’issue d’une session extraordinaire ayant réuni les ministres des Affaires étrangères.
Pour le conseil, il y a lieu de ne pas coopérer avec l’administration américaine dans cette entreprise. D’autant que l’initiative de paix arabe demeure la base acceptée par les pays arabes pour parvenir à la paix, en mettant fin à l’occupation israélienne des territoires occupés depuis 1967 et en établissant un État palestinien indépendant et souverain avec Al-Qods-Est pour capitale.
Les ministres arabes des Affaires étrangères misent sur la nécessité de trouver une solution juste et appropriée à la question des réfugiés palestiniens, conformément à la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée en 1948. Selon eux, la mise en œuvre de l’initiative de paix arabe est gage de la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.
Ils ont par ailleurs mis en garde contre la mise en œuvre des termes de l’accord du siècle, avant d’exprimer leur plein soutien à la lutte du peuple palestinien et de ses dirigeants nationaux, avec à leur tête, le président Mahmoud Abbas.