Malgré les actions mises en œuvre par les autorités marocaines, le phénomène de marchands ambulants, communément appelés "ferrachas", résiste au temps.
Le président de la Confédération des entrepreneurs de Sebta, Rafael Montero, accuse les autorités marocaines de retarder (sciemment) les travaux de réaménagement de la frontière provoquant ainsi une chute incontestable des bénéfices des commerces dans l’enclave espagnole.
Selon Leseco.ma : « Dans une sortie médiatique, le président de la Confédération des entrepreneurs de Sebta Rafael Montero a estimé que le Maroc traîne le pas dans l’achèvement des travaux, causant de la sorte des pertes aux commerçants du préside. Selon le représentant, les autorités marocaines dictent le rythme des coups de pioche et imposent leur calendrier à la partie espagnole ».
A en croire Montero, le désagrément causé par les travaux fait fuir la clientèle marocaine sur laquelle comptent les échoppes. Dit autrement, à cause des autorités marocaines, il y a moins de marocains à Sebta, causant ainsi des pertes notables à l’économie du Préside.
Ce n’est pas la première que Montero fait porter le chapeau du mauvais état de l’économie sebtie aux autorités marocaines. Ce dernier est un adepte de la chose. Selon lui, les autorités marocaines ont pour objectif, en alourdissant le trafic, de faire fuir les touristes et les commerçants marocains qui, sans cela, auraient fait leurs courses à Sebta. Le président du patronat de Sebta est d’ailleurs on ne peut plus sérieux, bien que ses propos tiennent plus de la blague.
En fait, bien qu’il semble s’adresser à la partie marocaine, il n’en est rien, d’où son sérieux. Selon le même média : « À travers ces déclarations, les patrons de la ville autonome, qui survivent grâce au commerce frontalier, cherchent à mettre la pression sur leurs gouvernants. Le but est que la partie ibérique en touche un mot à son homologue marocaine pour que les travaux soient activés aux frontières ».
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