Des crânes et restes d’ossements humains découverts à Harhoura
Les services judiciaires de la gendarmerie de la brigade de Témara ont ouvert une enquête, après la découverte de crânes et d’ossements humains à Harhoura.
À Tanger, des ossements humains dont un crâne, ont été trouvés dans un bac à ordures près de la maison d’un professeur d’arts plastiques. La police mène une enquête pour déterminer s’il s’agit d’un homicide ou d’une profanation de sépulture.
Alertés par des personnes qui ont découvert ces restes humains dans une poubelle dans une ruelle située non loin du domicile d’un professeur d’arts plastiques connu pour ses penchants excentriques, notamment son obsession pour le squelette humain, les éléments de la police judiciaire se sont rendus immédiatement sur le site. Ils se sont fait assister par les différents services concernés de la DGSN, notamment les membres de la police scientifique et technique. Ceux-ci ont identifié l’origine humaine des restes découverts. Des techniciens du laboratoire technique ont, à leur tour, visionné les enregistrements des caméras installées dans les environs, ce qui leur a permis de connaître l’identité de la personne qui a jeté ces restes humains dans la poubelle.
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Ils ont vu le professeur d’arts plastiques apparaître sur les images en train de jeter ces restes dans la poubelle. Jeudi, la police judiciaire l’a soumis à un interrogatoire. L’enquête préliminaire révèle que les ossements sont très anciens et que le mis en cause les a conservés chez lui pendant 15 ans, rapporte le quotidien Al Akhbar. Le professeur qui serait atteint de troubles mentaux aurait pris possession de ces restes lors de sa participation à une campagne d’entretien et de désherbage de cimetières du centre-ville, celui de Sidi Bouabid et celui de Sidi Bouarrakiya. De quoi écarter l’hypothèse d’un homicide. Toutefois, le professeur risque des poursuites judiciaires, notamment pour profanation d’une sépulture, un délit puni par la loi.
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