Après "Le Placard", l’écrivain et journaliste récidive et publie une nouvelle autobiographie « romancée ». C’est à la Galerie d’art contemporain, maison d’édition d’art Marsam que s’est tenue jeudi 21 décembre, une soirée où l’écrivain marocain Omar Salim a signé son nouveau livre qui s’intitule « La Concubine ».
Un titre qu’il a choisi pour la large signification qu’il porte et dont témoigne la couverture.
Cette dernière réalisée par le célèbre artiste Elbaz reconnu pour son art photographique, ouvre le champ à bien des interprétations laissant libre cours à l’imagination.
« La Concubine », un titre dont l’auteur parle en disant « qui n’a pas besoin de concubine » faisant ainsi référence à l’écriture qui, dans son cas, a été ce port de plaisance, sa compagne depuis qu’il a été relevé de ses fonctions en tant que journaliste à Medi1.
Une littérature autobiographique « romancée » dont il s’est fait porteur. Pour lui une forme de dénonciation des « indigences » dont font preuve la sphère intellectuelle en général et la sphère journalistique en particulier.
Selon lui, l’utilisation du terme autobiographie pour qualifier son livre est « caduque » ; il s’agit surtout d’une passion pour « combler le vide » et s’approprier de nouvelles fonctions, une manière de mettre sur papier un récit, mélange de réalité et de fiction engagée.
On remarque, dès la lecture des premières pages, un style fluide, accessible et qui se lit extrêmement « d’une traite », ce qui témoigne du pouvoir narratif de l’auteur.
Ce livre semble donc s’inscrire dans une continuité avec son autobiographie du Placard où il relate certains faits de sa vie notamment son lien avec l’alcool.
Un événement qui s’est donc déroulé sous le signe de la jovialité et de la détente, à l’image de cet auteur qui a pour devise « de rire de tout pour ne pas en pleurer », une attitude qu’il s’est empressé de partager avec les invités présents à la signature de ce nouveau livre.
Libération - Afaf Sakhi
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