C’est à partir d’une salle de la prison d’Auckland où il est incarcéré, que Brenton Tarrant, l’auteur du massacre d’une cinquantaine de musulmans dans deux mosquées à Christchurch, a plaidé coupable pour tous les chefs d’inculpation, lors d’une audience via vidéoconférence.
Poursuivi depuis mars 2019 pour 51 accusations de meurtre, 40 tentatives d’homicide et un acte terroriste dans l’un des plus grands massacres de l’histoire du pays, le suprémaciste blanc autoproclamé a pris de court les magistrats, en plaidant coupable pour tous les chefs d’accusation.
L’homme de 29 ans a subitement changé de position, sans donner de détails, après avoir toujours nié l’ensemble des chefs d’accusation retenus contre lui. Pour le juge d’instruction, "le plaider-coupable représente une étape très importante vers la finalisation de cette procédure pénale".
Une fois les mesures de confinement dues au coronavirus seront levées, la peine sera prononcée ultérieurement, a précisé le juge, afin de "permettre aux victimes et à leurs familles de venir au tribunal".
Dans un texte de 73 pages, intitulé "le Grand remplacement", l’auteur de la plus grande tuerie de masse de l’histoire de la Nouvelle-Zélande avait expliqué vouloir s’en prendre aux musulmans.