Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
La décision des activistes du Rif de renoncer à la nationalité marocaine et de rompre le lien d’allégeance avec le Trône, continue de nourrir la polémique. C’est dans cette ambiance que Cheikh Mohamed Fizazi qui est l’un des symboles du salafisme au Maroc vient dénoncer l’attitude des activistes.
Le quotidien Assabah rapporte les propos contenus dans le post de Cheikh Mohamed Fizazi sur Facebook. Pour celui-ci en effet, "renoncer à sa nationalité est un acte qui ressemble au fait de renier ses parents".
Le Cheikh est l’un des symboles du salafisme au Maroc et un ancien détenu suite aux attentats terroristes ayant frappé Casablanca au début de ce millénaire. Il a expliqué la notion de nationalité, indiquant qu’elle est "un lien déterminant l’appartenance d’un individu à une nation et au peuple de cette nation".
Il s’est indigné qu’une "personne puisse choisir d’être un bâtard après avoir eu sa filiation". En définitive, le Cheikh a affirmé que "toute personne qui ose renoncer à sa nationalité, acte comparable au fait de renier ses parents, relève de l’ignorance et de la stupidité".
A la seconde décision de rompre le lien d’allégeance, agitée par les activistes du Rif dont Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik, Ouassim El Boustati, Zakaria Adahchour, Samir Ighid et Mohamed Haki, qui sont encore en prison à cause des événements d’Al-Hoceïma, Cheïkh Fizazi a qualifié de "lâche trahison", cette attitude étale leur ignorance de ce lien, ses fondements et sa légitimité, détaille la même source.
Ces articles devraient vous intéresser :