Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Des voix continuent de s’élever pour condamner la profanation de l’emblème national par des individus incontrôlés lors de la manifestation pro-Hirak de samedi dernier en France. Depuis sa prison, Nasser Zefzafi a réagi à son tour.
Le leader de la contestation populaire du Hirak d’Al Hoceima vient de joindre sa voix à celles des nombreux autres Marocains ayant condamné l’incident qui s’est produit à Paris.
Au cours de cette manifestation organisée à l’occasion du troisième anniversaire du décès de Mohcine Fikri, un marchand de poisson dont la mort a été à l’origine du mouvement de contestation sociale dans le Rif, des séparatistes rifains ont piétiné et brûlé un drapeau marocain.
Dans un enregistrement sonore qui a été diffusé jeudi, Zefzafi a dénoncé les individus ayant commis ce délit. Pour le leader du Hirak, condamné à une peine de 20 ans de prison, il s’agit pas plus, ni moins, de "stupides" et d’ "hypocrites".
Aussitôt après cet incident, le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME) a vivement réagi. Pour les responsables, le fait de brûler le drapeau est "lâche" et "enfantin", et relève d’un acte criminel qui n’a aucun rapport avec la liberté d’expression”.
Lundi dernier, les députés ont à leur tour condamné à l’unanimité cet acte apatride, en entonnant l’hymne national, au début de la séance mensuelle consacrée à la politique générale.
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