Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Alors que le leader du Hirak, Nasser Zefzafi, était à l’hôpital sous bonne garde, un enfant l’aurait aperçu et aurait demandé à prendre un selfie avec lui. Son téléphone lui fut momentanément confisqué par l’un des agents.
Noonpresse se basant sur des déclarations d’Asmae El Ouadie, l’une des avocats de Nasser Zefzafi raconte qu’alors que ce dernier était à l’hôpital, escorté par des hommes lourdement armé, un enfant venu accompagner sa mère qui suivait là un traitement l’a vu et plein de joie s’est rapproché afin de prendre un photo avec lui.
Mais les gardes, en plus de l’en avoir empêché, lui ont pris son téléphone et ont, selon la même source, proféré des menaces contre l’enfant. En effet, selon Noonpresse, El Ouadie a déclaré : « les gardes accompagnant Zefzafi ont confisqué le téléphone portable de l’enfant et l’ont menacé. Sauf que Nasser est intervenu et a insisté jusqu’à ce qu’ils lui rendent son téléphone et qu’ils le relâchent ».
Selon Newpress24, la même avocate raconte un autre épisode avec un prétendu « Monstre » qui aurait partagé la cellule de Zefzafi. Les prisonniers du Hirak lui ayant expliqué qu’il n’avait rien d’un monstre, qu’il était aimable et poli et qu’à un moment il a même dit (en parlant des détenus du Hirak) : « Jamais je ne me suis senti humain qu’avec vous et au sein de votre cercle ».
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