Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.
Alors que plusieurs ONG et autres acteurs associatifs, politiques, ou même du monde du spectacle demandent la libération des détenus du Hirak, ces derniers, dont Nasser Zefzafi, ont ce jeudi été transférés à la prison d’Al Hoceïma, afin, affirme-t-on, de les rapprocher de leurs familles.
Condamnés à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, Nasser Zefzafi et d’autres détenus du Hirak viennent de quitter une prison pour une autre, à en croire le site Article19, disant se baser sur les propos d’une source officielle.
Article19 écrit en effet : « L’icône de Hirak Rif et ses camarades détenus ont été transférés ce jeudi, du complexe pénitentiaire d’Oukacha à Casablanca où ils purgeaient des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, vers la prison d’Al Hoceïma, a-t-on appris de source officielle ».
Cette source aurait déclaré au média précité : « Afin de rapprocher ces détenus de leurs familles…il a été décidé de les transférer vers la prison d’Al Hoceïma, et ce, à partir de ce jeudi ».
Cette décision de transfèrement reviendrait à l’administration pénitentiaire, décision prise peu de temps après la confirmation en appel, ce 5 avril, des peines prononcées en première instance contre les détenus du Hirak.
Par contre, il convient de citer d’autres propos d’Article19 : « A noter que la direction des prisons a diffusé un communiqué où elle signale que parmi les 45 détenus rifains concernés, certains seront installés dans « les différents centres pénitentiaires situés au nord du Maroc », sans plus de précision ».
Nasser Zefzafi avait, en apprenant la confirmation en appel de sa condamnation à 20 ans de prison, cousu et décousu sa bouche le même jour, afin de condamner ce verdict.
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