Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik transférés à la prison de Tanger
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) accède, à quelques détails près, à l’une des principales revendications des détenus du Hirak...
Nasser Zefzafi
Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du "Hirak" et cinq autres militants détenus ont demandé à être déchus de leur nationalité marocaine. C’est son père qui en a fait part sur les réseaux sociaux.
Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik, Ouassim el Boustati, Samir Ighid, Mohamed el Haki et Zakaria Adechour ont adressé leur requête au Ministre de la Justice et au Procureur général du Roi près la Cour de Cassation. Ceux-ci ont dénoncé "l’instrumentalisation de la justice", qui a rejeté les preuves de leur innocence", indique un communiqué lu par Ahmed Zefzafi.
Aussi, le texte a-t-il fait cas des ’’tortures", que les détenus déclarent avoir subies pendant leurs interrogatoires, sans manquer d’évoquer des faits mentionnés dans un rapport officiel "enterré" par les autorités. Pour sa part, l’administration pénitentiaire a battu en brèche ces allégations.
Nasser Zefzafi et les militants détenus séjournent désormais à la prison de Fès depuis la confirmation de leurs peines en appel. Cet ancien chômeur de 39 ans devenu chef du mouvement du "Hirak" a écopé d’une peine de 20 ans de prison ferme pour "complot visant à porter atteinte à la sécurité de l’État".
Pour rappel, le "Hirak" est un mouvement pacifique né suite à la mort, en octobre 2016, d’un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures. Celui-ci tentait de s’opposer à la saisie de sa marchandise.
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La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) accède, à quelques détails près, à l’une des principales revendications des détenus du Hirak...
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