Les membres du Hirak n’ont pas été torturés, affirme le procureur du roi
Le procureur du roi a qualifié de « sans fondements », les allégations de certains membres du mouvement du Hirak qui accusent les autorités de torture.
Nasser Zefzafi lors d’une manifestation
Le leader du Hirak Nasser Zefzafi était placé sur écoute par les services de police bien avant son arrestation, a révélé mardi Hakim El Ouardi, représentant du ministère public.
En tout, 69 interceptions téléphoniques de Zefzafi ont été enregistrées par la police et ce dès le 1er décembre 2016, soit plusieurs mois avant son arrestation, a-t-il précisé, assurant que celles-ci ont un lien direct avec les chefs de poursuite.
Selon le site Médias24, l’intéressé recevait des appels sur plusieurs numéros qui ont tous été saisis lors de son arrestation le 29 mai 2017 à 7h30 du matin au domicile de ses parents. D’autres membres du mouvement étaient également écoutés par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).
Parmi les personnes ayant contacté Zefzafi, des membres du Hirak à Madrid et Bruxelles à qui les autorités prêtent des « velléités séparatistes », fait-on savoir, rappelant que les écoutes téléphoniques sont strictement encadrées par la loi (articles 108 et 109 du code de procédure pénale).
Dans le cas de l’affaire du Hirak, elles ont été autorisées par « les procureurs généraux des cours d’appel de Rabat ou d’Al Hoceima, puis avalisées par les premiers présidents des mêmes juridictions ».
Aller plus loin
Le procureur du roi a qualifié de « sans fondements », les allégations de certains membres du mouvement du Hirak qui accusent les autorités de torture.
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