Coronavirus : l’inquiétude des MRE
La cellule de veille, de suivi et d’orientation du ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger (MRE) a reçu des centaines de messages du 17 au 21 mars. 92 % des...
Suite à la suspension des transports de voyageurs du Maroc vers et en provenance de l’Italie, en raison du coronavirus, l’inquiétude gagne le rang des personnes se trouvant bloquées de l’un ou l’autre côté des frontières.
L’arrêt provisoire de tout le transport public de voyageurs du Maroc vers l’Italie ou dans le sens inverse, pose d’énormes problèmes à toutes les personnes empruntant ce réseau. Selon medias24.com, la suspension des vols entre le Maroc et l’Italie est une décision certes attendue, mais elle a pris beaucoup de monde par surprise. Des nationaux, des MRE, mais aussi des touristes, ont vu leurs vols annulés. De l’autre côté des frontières, des Marocains en visite en Italie, sont restés dans le flou total.
Pour Amine, un jeune Marocain résidant en Italie, et se trouvant actuellement bloqué au Maroc, ce mardi à l’aéroport de Casablanca, il a appris la décision au dernier moment, alors qu’il doit impérativement se rendre en Italie pour renouveler son permis de séjour en cours d’expiration. Tout comme Amine, plusieurs autres Marocains sont dans une situation très inconfortable.
Outre le transport aérien, le gouvernement a aussi bloqué les frontières terrestres, et ce jusqu’au 4 avril 2020. Cette mesure est également une grosse perte pour les transporteurs de bus marocains : "Nous avons annulé tous nos voyages prévus cette semaine. Les voyageurs ayant déjà acheté leurs tickets seront remboursés", annonce un transporteur d’autocar à Casablanca. D’autres agences sont contraintes de rappeler leurs autocars qui avaient pris la route avant la réception du communiqué des autorités italiennes.
Toutes les liaisons maritimes de transport des passagers entre les ports du Royaume et les ports italiens sont suspendues. Si du côté des autorités, la décision de bloquer les frontières est prise malgré elles, les compagnies de transport font face à une crise sans précédent. Elles essaient de trouver la (bonne) formule pour contenter leur clientèle. "Nous sommes sinistrés, mais nous restons optimistes", déclare Khalid Benazouz, président de l’association des Agences de voyages régionales de Casablanca.
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