C’est dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en avril 2017, il y a donc presque deux ans, que ces arrestations ont été opérées. Elles concernent, à en croire Le Parisien, moult accusations« trafic de stupéfiants », « blanchiment », « association de malfaiteurs », « abus de biens sociaux » et « importation de stupéfiants en bande organisée ».
Selon Europe 1 : « L’homme a été interpellé dans un bel appartement de Courbevoie, dans l’Ouest parisien, avec vue sur les tours de La Défense. Il avait déjà été condamné à dix ans de prison en 2011 par le tribunal correctionnel de Marseille dans un dossier tentaculaire de trafic de stupéfiants impliquant une quarantaine de prévenus, agissant en France, en Espagne, au Maroc et en Algérie ».
La perquisition a permis de saisir chez son bras droit, un certain Karim N., 20 kilogrammes de haschich, une arme, 300 000 euros, des montres, des bijoux et divers objets de luxe.
Le surnom de Boukhedimi, « Le Mozart du trafic de drogue », vient d’un procureur qui l’en a affublé lors de son procès en 2011, un procès qui d’ailleurs lui a valu une condamnation à 10 ans de prison. Europe 1 donne plus de détails : « Lors du procès il y a dix ans, le procureur avait souligné que l’homme avait été condamné pour la toute première fois à deux ans de prison ferme durant son adolescence, une condamnation rare pour un mineur. "Cela signe une carrière prometteuse et il ne nous a pas déçus", avait-il taclé dans son réquisitoire ».