Sous le signe de la multiculturalité, cette édition intitulée "Sans titre" a été voulue par les organisateurs "originale et distincte" des précédentes manifestations initiées jusque-là.
Ainsi, cette année, le programme de la manifestation présente, outre les Marocains, des artistes venant d’horizons divers mais aussi d’origines diverses, notamment d’Egypte, d’Irak, d’Amérique latine, du nord Caucase, de Russie et d’Afghanistan.
L’exposition, dont le vernissage s’est déroulé jeudi et qui sera ouverte jusqu’au 20 mai prochain, propose des oeuvres notamment des Marocains Hicham Benohoud, Safae Erruas, Ali Chraïbi, Hassan Darsi, Touhami Ennadre, Abdelatif Dahrouch, Wafae Ahalouch El Keriasti, et des Egyptiens Amal Kenawy et Khaled Hafez.
Sur le plan de l’animation musicale, le Moussem prévoit plusieurs concerts et récitals, avec la participation notamment de Najib Cherradi et Taha Adnan, l’ensemble Arabanda avec Laila Amezian, Mimoun Rafroua, l’ensemble Panache culture et DJ Saif.
Des discussions sur l’identité, la migration, le rapport Occident-Orient, l’urbanité figurent également au programme de cette édition, où le volet cinématographique est composé de deux parties : la première est conçue en projections débats alors que la seconde partie est associée à l’Open Doek Filmfestival de Turnhout, avec une sélection de films récents, traitant ou venant du monde arabo-musulman, dont "What a wonderful world", dernier long métrage en date du Marocain Faouzi Bensaïdi.