Moussa El Habchi fait partie de ceux qui contribuent au succès du Maroc durant ce Mondial. Son rôle, analyser l’adversaire afin de mettre en place, en collaboration avec l’entraîneur et le staff technique, la stratégie et le plan technique adéquats pour le contrer. « Une des forces du staff du Maroc : connaître le potentiel de son adversaire et surtout exploiter le sien à fond », explique l’analyste-vidéo, DJ à ses heures perdues, rapporte Le Soir.
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Pour lui, le parcours du Maroc n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’un travail acharné.« Avant le tournoi, nous avons analysé les performances des pays africains lors des dernières Coupes du monde. Soit ils avaient un mauvais gardien de but, soit, dans tout leur enthousiasme, ils étaient trop laxistes au niveau défensif ». Le staff technique a donc décidé de faire les choses autrement en créant la surprise. « Nous défendons comme les Européens et nous attaquons comme les Marocains, avec des joueurs rapides et techniquement forts. Nous avons trouvé le bon cocktail ».
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Moussa El Habchi n’est pas le seul assigné à cette mission. « Avec deux autres personnes, je suis chargé de l’analyse complète de l’adversaire. Avec des drones et des caméras, nous filmons également nos entraînements. Et en concertation avec l’entraîneur, nous montons des clips de courte durée aux joueurs ou nous leur résumons brièvement les points sur lesquels ils doivent porter leur attention ».
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Contrairement à certains, l’analyste n’a nullement peur du duel entre le Maroc et la France. Pour lui, ce sera une bataille à armes égales, même si les Bleus détiennent un record de participation au mondial. « la France sait qu’elle ne nous marchera pas dessus à l’aise. Nous ne jouons pas naïvement ». Pour lui, nommer Walid Regragui à la tête d’une équipe composée en majorité de binationaux est ingénieux. « La fédération marocaine a cherché la bonne personne pour unir tout le monde. Regragui est né en France, mais il a remporté la Ligue des champions africaine avec le Wydad Casablanca. Il a créé une unité au sein de l’équipe et il a inculqué une mentalité de dépassement. Pour nous, le football c’est 20 % de tactique et 80 % d’esprit ».
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Moussa El Habchi veut continuer à rêver jusqu’au bout. Tant que la fin du match n’est pas sifflée, tout est encore possible, selon lui. Il confie avoir déjà analysé l’Argentine, au cas où le Maroc se qualifiera pour la finale.