La photo d’un Marocain parmi les meilleures de l’année
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Le photographe belgo-marocain Mous Lamrabat appelle à la paix et à l’amour dans sa dernière exposition intitulée Blessings from Mousganistan qu’il présente jusqu’au 16 octobre 2022 à Amsterdam, aux Pays-Bas.
« Foam était un rêve fou pour moi. J’y suis allé souvent, et j’ai toujours imaginé faire quelque chose avec cette institution. Mais le plus drôle, c’est que la première conversation que j’ai eue avec Foam a eu lieu après ma première exposition, en 2019, où ils ont dit qu’ils aimeraient faire quelque chose avec moi l’année suivante. J’étais tellement excité. À cette époque, mon travail était censé être exposé de manière assez modeste, car il était prévu qu’il soit inclus dans une exposition sur les talents à venir ou quelque chose comme ça », raconte à Photo Vogue Mous Lamrabat. La pandémie de Covid-19 apparaît vers fin 2019 et se présente comme une occasion pour lui de travailler dur.
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« Puis le Covid est arrivé et d’une certaine manière j’ai eu de la chance, car pendant la pandémie, j’ai continué à travailler et à grandir. Quand la conversation avec Foam a repris, ils m’ont proposé tout le rez-de-chaussée ». Dans Blessings from Mousganistan, le photographe partage un message d’amour à travers une expérience visuelle colorée et éclectique. « Ce qui m’obsède vraiment lorsque je montre mon travail, que j’aime presque plus que de prendre des photos, c’est d’essayer de trouver un moyen de le présenter aux gens. J’aime les sentiments nostalgiques, et quand je suis allé dans un petit marché et que j’ai vu ces photos vernaculaires, elles m’ont rappelé comment les choses étaient dans le passé. C’est toujours ma façon de penser », explique-t-il.
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Son travail, ajoutera l’artiste, consiste à toujours partager une expérience avec le public et de ne pas se concentrer uniquement sur les photos qu’il fait. « J’aime être créatif à tous les niveaux ». Parmi ses photos, il y en a qui promeuvent le vivre-ensemble, la tolérance, la paix. « […] Il y a aussi des images d’un inconnu qui est très religieux priant sur une natte (comme le font les musulmans), portant une croix autour du cou et des boucles à la juive. Ce sont des messages comme ceux-ci qui comptent vraiment pour moi, car il n’y aura jamais moyen de grandir ensemble si nous ne nous connectons pas ensemble. C’est impossible. C’est si simple, mais je sais que c’est l’une des choses les plus difficiles à faire et à dire aux gens ».
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