
Un total de 160 délits commis dans des lieux de culte, notamment les mosquées, les églises chrétiennes et les synagogues juives, ont été traités par la police marocaine au cours de l’année 2024, a indiqué dimanche le porte-parole de la Direction...
Christine Daure-Serfaty, épouse du défunt opposant marocain de confession juive Abraham Sefaty, est décédée aujourd’hui à l’hôpital Tenon, à Paris, en France, à l’âge de 88 ans. La défunte avait épousé en prison en 1986 Abraham Serfaty , alors condamné à perpétuité.
Née en France, Christine Daure vit au Maroc depuis 1962, où elle a enseigné l’histoire et la géographie dans les lycées du Royaume. La femme à la mémoire infaillible tombe tout de suite sous le charme du pays, qu’elle considérait comme sa seconde patrie.
En 1972, la défunte fît une rencontre qui allait changer le cours de sa vie, après avoir caché Abraham Serfaty, alors recherché par la police pour son appartenance au mouvement marxiste-léniniste marocain "Ilal Amam", dont il était le leader idéologique.
En 1990, elle avait été expulsée du Maroc pour avoir fourni à Gilles Perrault les documents qui lui ont permis d’écrire son livre controversé "Notre ami le Roi". La femme qui avait découvert l’envers du décor au Maroc, à travers les yeux de ses élèves en 1967, au lycée Mohammed V de Casablanca, ex-lycée Lyautey, avait été expulsée une première fois du Royaume en 1976.
En 1999, Christine Daure était retournée vivre au Maroc en compagnie de son défunt époux Abraham Serfaty, mort en novembre 2010, à Marrakech. Son livre "Lettre du Maroc" (Stock, 2000), est un portrait très vif d’un pays qui voulait tourner une page de son histoire.
Parmi ses œuvres "La Mémoire de l’autre", cosigné avec Abraham Serfaty, (Editions Tarik 2002), et "La femme d’Ijoukak". un roman écrit par Christine Daure dans son exil parisien.
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