Stupeur à Casablanca. Alors que des policiers sont allés arrêter un trafiquant de drogues jeudi dernier, au quartier Rmila à Ain Chock, ses proches venus en renfort, ont tenté de le libérer. S’en est suivi un échange de coups de feu nourris. Ce qui a provoqué une grosse frayeur au sein de la population.
Le quotidien Assabah qui décrit ce western casablancais, parle d’une « altercation violente entre les proches du dealer et les policiers qui n’a pris fin qu’après plusieurs tirs de sommation de la part des agents qui devaient arrêter le mis en cause suite à un avis de recherche lancé à son encontre pour son implication dans le trafic de drogues et de psychotropes ».
Mais c’était sans compter avec la résistance farouche opposée par les proches de ce chef de bande. Pour donc compliquer la tâche aux policiers, les proches en question « ont bloqué les ruelles menant à son domicile, ce qui a nécessité un renfort des forces de maintien de l’ordre pour mieux maîtriser la situation et procéder à l’arrestation du mis en cause », poursuit Assabah dans sa description des faits.
Dans cette situation où, la vie des populations était mise en danger, les policiers ont essuyé des jets de pierres et de bouteilles en verre à partir notamment des terrasses des maisons voisines, sans pour autant être déstabilisés.
Pour épargner les passants, Assabah rapporte que « les policiers ont été contraints de faire usage de leurs armes de service en tirant 9 balles de sommation dont 2 ont touché le frère du mis en cause et une de ses connaissances ». Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) précisera plus tard le danger émanant des suspects a été neutralisé et le suspect recherché a été placé en garde à vue alors que les deux blessés ont été placés sous surveillance médicale, en attendant la conclusion de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.
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