Le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, a assuré dimanche qu’il n’y a pas eu de retours immédiats de mineurs après la crise migratoire de mai, mais plutôt des retours volontaires, facilités par les autorités locales de Ceuta.
Dans un entretien accordé à El País, Fernando Grande-Marlaska a soutenu que les premiers retours au Maroc des mineurs après la crise migratoire de mai, ont été effectués de façon volontaire par ces derniers, soulignant que le gouvernement s’est toujours conformé à la législation nationale et internationale en la matière.
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Marlaska a ajouté qu’en ce qui concerne le retour des mineurs, toujours suspendu par la justice, les autorités de Ceuta ont agi dans « l’intérêt supérieur » des enfants. Le ministre rappelle que ces mineurs sont sous la tutelle de la ville autonome, « seule compétente à autoriser et faciliter leur retour », précisant que le ministère de l’Intérieur n’a fait que conseiller les autorités de Ceuta en leur indiquant que ces retours « pourraient être organisés sur la base de l’accord de 2007 avec le Maroc ».
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« Le Maroc est un partenaire stratégique, un pays ami et frère avec lequel nous partageons des intérêts », a par ailleurs déclaré Marlaska, saluant la bonne coopération entre l’Espagne et le royaume, malgré la crise ouverte en avril après l’entrée de Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, dans un hôpital de Logroño.