Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.
Plusieurs anciens mineurs marocains mènent une grève depuis mardi devant l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), à Noyelles-sous-Lens. Âgés de 60 ans et plus, ils réclament les mêmes droits que leurs anciens collègues retraités des mines, soit un logement et le chauffage gratuit.
Ces anciens mineurs, analphabètes à 95%, avaient signé l’abandon de leurs droits en échange d’un plan de conversion. Bénéficiaires d’un pécule de 45.000 euros à la fermeture des mines à la fin des années 80, ils n’auraient pas eu le choix. C’était l’abandon des droits ou le retour au pays.
Une rencontre a donc été organisée entre l’Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs, l’Association des Mineurs et anciens mineurs Marocains du Nord-Pas de Calais et Daniel Dernoncourt, ancien délégué mineur, jeudi à la sous-préfecture de Lens. Lors de cette rencontre, l’Agence des droits de mineurs s’est engagée à étudier au cas par cas les 138 dossiers concernés avant la prochaine prévue le 29 avril prochain.
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