Durant l’entretien, « il a été fait part à l’ambassadeur d’Algérie à Rabat des témoignages et des photos attestant irréfutablement que ces personnes ont traversé le territoire algérien entre le 17 et le 19 avril avant de tenter d’accéder au Maroc. », indique un communiqué du du ministère des Affaires étrangères.
Pour les autorités marocaines, « ces personnes ne pouvaient se déplacer à travers le territoire algérien sans être notifiées ou interceptées par les autorités de ce pays », en raison des « conditions météorologiques actuelles et des distances parcourues ».
Et de poursuivre que l’Algérie doit assumer sa responsabilité politique et morale à l’égard de cette situation car « le drame humanitaire que vivent ces populations syriennes ne devrait pas constituer un élément de pression ou de chantage dans le cadre de l’agenda bilatéral. ».
Les autorités marocaines affirment également qu’il est « immoral et contraire à l’éthique de manipuler la détresse morale et physique de ces personnes, pour semer le trouble au niveau des frontières maroco-algériennes ».