Meurtre de Moustapha A : 27 ans de prison pour Yassine B, d’origine marocaine

2 décembre 2023 - 13h00 - France - Ecrit par : S.A

Après cinq jours d’audience, la cour d’assises des Yvelines a rendu son verdict vendredi à l’encontre de Yassine B., un jeune Marocain de 27 ans, jugé pour le meurtre de Moustapha A. (44 ans), lardé de 42 coups de couteau, dans la soirée du 22 décembre 2019.

Une peine de prison proportionnelle à l’âge du prévenu ! La cour d’assises des Yvelines a condamné vendredi Yassine B., 27 ans, à 27 ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté fixée à la moitié de la peine, rapporte Le Parisien sans possibilité de demander un aménagement de peine avant cette échéance. Le ressortissant marocain a également écopé d’une interdiction définitive de séjourner sur le territoire français. L’avocat général avait requis 30 ans de réclusion criminelle.

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« La peine prononcée est à la hauteur de l’extrême gravité des faits et des souffrances endurées par la famille de la victime, plus particulièrement son épouse et ses enfants », commente Frédéric Landon, avocat des parties civiles. Bien qu’elle soit satisfaite de ce verdict, la veuve de Moustapha, craint que l’assassin de son époux « ne sorte dans dix ans, avec le jeu des remises de peine ». « Le procès m’a contrainte à retourner en arrière, alors que je suis toujours en train de tenter de me relever, explique-t-elle. Pour nous, c’est une bataille au quotidien, le deuil tous les jours. Je pense aux événements qui m’attendent dans ma vie, à tout ce que mes enfants vont vivre sans leur père… On doit réapprendre à avancer. »

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En 2019, Yassine avait eu plusieurs altercations avec sa victime. À l’origine de ces altercations, un reproche que Moustapha A. aurait fait au jeune homme. Ce dernier a harcelé sa fille qui avait 13 ans au moment des faits allant même jusqu’à lui demander son numéro de téléphone. Le 22 décembre 2019, l’altercation entre les deux hommes a viré au drame. Moustapha reçoit 42 coups de couteau et succombe à ses blessures. Tout au long du procès, le natif d’Oujda (Maroc), arrivé en France en juin 2019, a nié avoir prémédité ce crime.

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