Un collectif des associations marocaines de protection animale dénonce « des opérations brutales et inhumaines, de capture et d’abattage des animaux à travers tout le pays, incluant ceux déjà stérilisés, vaccinés et identifiés ».
Khaled Arbouze avait été froidement abattu, le 30 avril 2016, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy. Sa sœur, formatrice pour demandeurs d’emploi, fait un effroyable témoignage sur ce crime qui lui a laissé un souvenir prégnant.
"Ils ont tiré sur mon frère plein de fois. Tout ça pour une banale altercation sur un terrain de foot. Je ne sais pas ce qui leur est passé par la tête. C’est disproportionné. C’est violent. Je ne comprends pas…". Plus de trois ans après l’assassinat de Khaled Arbouze, sa sœur est toujours en état de choc.
Elle se rappelle comme si c’était hier de ce jour-là. "Ce matin-là, j’ai reçu plein de coups de fil de la famille et d’amis me disant qu’il était mort. Je n’y ai pas cru. Parce que je suis le genre de personne qui ne peut croire que ce qu’elle voit. Je suis donc allé à la morgue. Un cousin m’a alors dit que Khaled était toujours place de la Croix-de-Bourgogne. J’y suis allé. Un policier est venu me voir et m’a dit que la victime était vraisemblablement mon frère. Il a montré une photo du corps à mon cousin qui a confirmé", raconte-t-elle à L’Est républicain.
Même si elle avoue en vouloir beaucoup aux dix personnes renvoyées devant la cour d’assisses dans le cadre de cette affaire, elle estime tout de même qu’il y a déjà eu assez de haine. "On veut surtout comprendre comment on en est arrivé là. C’était quand même une opération commando".
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