Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
La police espagnole a interpellé quatre personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau de prostitution qui exploitait à Melilla depuis plusieurs années des femmes marocaines réduites parfois à un régime de semi esclavage.
Composé de trois hommes et une femme, le réseau a été démantelé après plus d’un an d’enquête, rapporte l’agence de presse EFE, qui cite des sources au sein de la Guardia civil. Une cinquième personne est actuellement interrogée dans le cadre de la même affaire.
Des perquisitions ont eu lieu dans deux appartements situés dans le même bâtiment qui servaient de lieu de prostitution, précise la même source, selon qui trois kilos de haschich ont été trouvés sur place, de même que plusieurs doses de cocaïne, de l’argent liquide et plusieurs documents d’identité, dont celui d’un nouveau-né.
En 2017, la police a eu vent de l’existence d’un réseau qui exploitait des femmes, certaines d’entre elles étaient mineures et de nationalité marocaine, à des fins de prostitution. Les trafiquants profitaient de leur situation économique et l’illégalité de leur séjour en Espagne pour les obliger à se prostituer.
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