Le collectif a exigé une augmentation des effectifs aux postes frontières, notamment par du personnel spécialisé, et un réaménagement des infrastructures afin d’éviter les assauts violents de migrants. Il a aussi demandé plus de moyens techniques (systèmes de surveillance, scanner mobile, chiens renifleurs, etc.) pour renforcer le contrôle aux frontières. Il est aussi important de « penser à la santé des agents en service à la frontière », a ajouté le collectif.
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Le secrétaire général du syndicat de police (SUP) de Melilla, Jesús Ruiz Barranco, a déploré que la frontière de Beni-Ensar soit restée sans entretien depuis plus de deux ans. Pourtant, le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a assuré que des travaux seront réalisés pour la rendre « intelligente ». Pendant ce temps, du côté du Maroc, tout est pratiquement fin prêt pour la réouverture, a souligné le responsable du SUP.
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Sergio Márquez, le secrétaire général du syndicat de la Garde civile de Melilla (AUGC), a quant à lui précisé que 300 gardes civils devraient rejoindre l’effectif à Melilla afin d’éviter les renforts occasionnels à chaque crise migratoire, qui du reste, reviennent plus cher que le recrutement du personnel de sécurité à Melilla.
Par ailleurs, Ruiz Barranco a dénoncé le fait que le délégué du gouvernement ait échangé sur la réouverture de la frontière avec des représentants de la Confédération des entrepreneurs de Melilla (CEME-CEOE), et pas avec les représentants de la police et de la Garde civile.