Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
La frontière entre Melilla et Bni Ansar
La ville de Melilla continue de souffrir de la fermeture des frontières commerciales avec le Maroc avec des pertes qui s’élèveraient aujourd’hui à quelque 200 millions d’euros en deux mois.
Ces chiffres sont avancés par le journal Al Massae qui cite des sources espagnoles. Aujourd’hui, le gouvernement local fait pression sur le gouvernement de Madrid en vue de conclure un nouvel accord avec le royaume et ainsi repartir sur de bonnes bases, c’est à dire permettre à nouveau aux marchandises espagnoles de transiter directement via cette frontière.
Le journal rappelle que le dernier accord entre les deux pays remonte au temps du gouvernement de Abass El Fassi et un autre pourrait être signé prochainement mais pour l’instant le Maroc privilégie le port Marocain de Bni Ansar pour redynamiser toute l’activité portuaire de la région de Nador.
Par ailleurs, une réunion devait avoir lieu le mois dernier entre le directeur des Douanes, Nabyl Lakhdar et la directrice générale de la douane espagnole, María Pilar Jurado Borrego, pour tenter de trouver une réponse aux doléances des entreprises de Melilla qui se sentent asphyxiées depuis la fermeture du poste-frontière décidée unilatéralement par le Maroc.
Les autorités marocaines, de leur côté, estiment que cette fermeture n’a rien de politique mais vise à lutter contre la contrebande et l’informel.
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