C’est un fait peu ordinaire. La police a surpris la propriétaire du "salon de massage", six de ses employées transformées en "travailleuses de sexe", et plusieurs hommes, en pleins ébats sexuels. C’était au quartier Guéliz, à Marrakech, dimanche dernier.
Selon les premières informations de l’enquête, ce réseau de prostitution a été dénoncé par l’associée de la propriétaire de la salle de massage et huit de ses employées, interpellées depuis fin février, en compagnie d’un ressortissant canadien dans un autre local, situé sur la rue Tarik Ibn Ziad, dans le même arrondissement.
Les mis en cause ont tous été placés en garde à vue afin d’être interrogés sur les faits qui leur sont reprochés et sur leur relation avec le réseau de prostitution et de traite des êtres humains, démantelé le mois dernier. Selon le journal, les éléments de la police judiciaire de la wilaya ont entrepris des investigations approfondies pour déterminer les ramifications de cette affaire et les éventuels complices impliqués dans ce réseau.
Tout est parti des plaintes déposées par les habitants du quartier, auprès des services de la police, dénonçant les activités d’une femme qui avait transformé sa salle de massage en maison close. Après son arrestation, en compagnie des masseuses devenues des filles de joie, elle a avoué qu’elle gérait, avec son associée, un autre local de massage dédié à la prostitution et la traite des êtres humains.