Le réseau criminel a contacté, via de faux profils sur les réseaux sociaux, des proches des migrants résidant au Maroc et en Algérie pour obtenir leurs informations personnelles et simuler l’activation d’une recherche de ces derniers. Les membres du réseau, qui ont réclamé de fortes sommes aux familles pour ces diverses procédures, ont agi avec la complicité « d’employés de certaines institutions publiques comme l’Institut de médecine légale » qui leur ont fourni des données sur l’identification des corps, relaie Europa Press.
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Les 14 prévenus, dont le leader d’origine marocaine, ont été arrêtés après l’ouverture d’une enquête et que des perquisitions ont été menées à Murcie, Almería, Carthagène, Molina de Segura et Jaén. Les mis en cause sont accusés de délits de divulgation d’informations confidentielles, d’atteinte au respect du défunt, d’escroquerie, d’appartenance à une organisation criminelle, de falsification de documents, de corruption, etc. Le leader et de son bras droit ont été placés en détention.