Ce sont principalement des propriétaires et clients de cafés, ou des manifestants appelant à rouvrir les mosquées. Selon le quotidien Assabah, lors des interventions des forces de l’ordre, des affrontements ont été enregistrés à Tanger, Inezgane, Salé et Sidi Bennour, où des casseurs ont été arrêtés et déférés devant la justice.
C’est le cas à Nador où plusieurs individus ont été déférés lundi 19 avril, devant le procureur du roi près le tribunal de première instance. La police a opéré une descente dans un café à chicha où 38 clients, le propriétaire, le gérant et le serveur ont été interpellés.
A Marrakech, 14 personnes ont été arrêtées et plus de 30 autres verbalisées par les forces de l’ordre dans les quartiers El Fadl et Tasseltant. Tanger a aussi mené une rébellion contre l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu avec l’ouverture de deux cafés et une marche de protestation dans l’arrondissement de Beni Mekada. Les manifestants opposés à la fermeture des mosquées ont initié des mouvements radicaux. Des pierres ont été jetées contre les forces de l’ordre qui ont opéré plusieurs arrestations.
A Inezgane, certains extrémistes ont incité des mineurs à descendre dans la rue pour affronter les forces de l’ordre avec des jets de pierres. Ils ont brûlé des pneus de voiture et dégradé des biens publics et privés. Quarante personnes ont été interpellées parmi les casseurs.
A Sidi Bennour et à Salé et dans certains quartiers de Casablanca, l’ambiance est la même. Toutefois, les violations du couvre-feu sont plus pacifiques, même s’il y a un laisser aller total en matière de respect des gestes-barrières dans les lieux de forte affluence tels que les souks et les transports en commun.